Publication de nuit

Le temps passe trop vite. Cela fait deux jours que mon petit site est en ligne. Mais en fonction de là ou vous trouvez, le temps ne s’écoulera pas de la même manière, alors gardons notre calme. Mais quand même, il faut profiter, le temps perdu ne se rattrape pas. C’est un peu triste, je trouve. Laisser moi verser une petite larme. Que fait-on après ? On se tourne les pouces ? Tout ça pour ça. Si j’avais su.

Allez, ce n’est pas grave. Je vais profiter de la nuit. Je vais veiller. Me retenir de dormir. Et puis quand ce ne sera plus possible, je fermerai les yeux, provisoirement. Puis je les rouvrirais, en respirant un grand coup, pour voir un peu si je suis au même en endroit que là ou je me suis couché. Si je suis encore vivant. Si j’ai encore mal. Ouf, ça va pour l’instant. J’ai eu un peu peur.

« Qu’elle heure est-il ? »

« Cinq heures du matin Monsieur. »

La nuit, le cerveau tourne au ralenti de toute manière. Il n’y a plus de bêtes sauvages à craindre. Il est loin le temps ou le feu de bois les éloignait. C’était le début de tout, de nous. Pas une époque forcément plus drôle. Mais tout était à faire. Aujourd’hui nous sommes sur leurs épaules et de ceux qui ont suivi. Nous montons vers le ciel. Mais combien de temps tout cela va-t-il tenir ? C’est une véritable acrobatie. Sommes-nous aidés ? Je ne sais pas trop. Dans 1 OOO ans nous en saurons plus, si nous sommes encore là.

Regardons un peu les étoiles pour reprendre nos esprits. Il va être l’heure pour moi d’aller me coucher. C’était une publication de nuit. Je vais demander à être payé en conséquence. J’irai voir les syndicats s’il le faut.


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