La nuit touche à sa fin. Je suis devant mon clavier. J’ai le syndrome de la page blanche. Pourtant, dans ma tête les idées fusent. Il faut juste que je remette tout cela en ordre pour un sortir quelque chose de cohérent. La nuit ayant digéré et ressorti au travers des rêves, les événements passés. J’essaie quelque fois dans faire les analyses sans grand succès. Ce n’est pas une science exacte. Tout est connecté. Les neurones dans l’estomac, le cerveau, forment un ensemble que nous ne sommes pas près de comprendre.
Dehors la pleine lune éclaire le paysage. Ce disque blanc dans le ciel est plutôt joli. On se sent un peu moins seul.
On commence à faire dans sa tête le programme de la journée. On fait des projections. Et puis on se remémore les évènements de la veille. Le cerveau commence à chauffer. C’est bien, il faut l’entrainer. Lui faire faire de la gymnastique.
Le miens est au top.
Allez encore une ou deux heures et l’on pourra voir le soleil se lever. Un spectacle qui me fascine à chaque fois, malgré le nombre des années.
Le feu qui monte dans le ciel, nous chauffant le dos, lors des courtes journées d’hivers. Et l’été qui nous irradie et brûle le corps, tout entier.
Il faut la garder vivable cette bonne vieille terre. C’est surtout pour nos enfants que je dis ça. Pour moi ça ne changera pas grand-chose. Je suis presque centenaire. Et oui, je m’adapte aux nouvelles technologies, je reste connecté. Allez, il va être l’heure de vous dire à demain. Gardez la forme. Je vais bouger ma carcasse de devant cet écran.
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